EUSTORY - Concours d’histoire scolaire franco-allemand 2018/19 La Paix après la « Grande Guerre » en France, en Allemagne et en Europe.

, par webmestre

La Fédération des Maisons Franco-Allemandes et la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale ont souhaité poursuivre le travail de mémoire et d’histoire franco-allemand entrepris depuis 2014.

Thème du concours :

La Paix après la « Grande Guerre » en France, en Allemagne et en Europe.
Mémoires et héritage d’un conflit mondial.

Après avoir invité les enseignants français et allemands lors de l’année scolaire 2017-2018 à un « travail de mémoire » sur les offres de paix pendant la guerre, la fin du cycle commémoratif du Centenaire de la Première Guerre mondiale apparaît propice à une réflexion pédagogique sur la question de la résolution de la paix après la guerre.

Avec l’armistice du 11 novembre 1918 et l’ouverture de la conférence de la paix de Paris le 18 janvier 1919, c’est bien la question de la paix après la guerre qui est au cœur des réflexions des sociétés européennes. De la Grande Guerre naît la société des Nations (SDN) et sans doute l’espoir d’un nouvel ordre européen fondé sur une union plus étroite des gouvernements et des peuples. Pourtant, la période comprise entre la fin de 1918 et le début des années 20 est marquée par la poursuite de la guerre notamment en Europe centrale et de l’est. Révolutions, tensions nationalistes et guerres civiles se développent au moment où les pays vainqueurs discutent des frontières et d’un possible règlement de la Grande Guerre.

Les traités de paix semblent en ce sens davantage alimenter les tensions que les apaiser, en particulier à cause du traitement des vaincus et des discordances entre les intérêts des pays vainqueurs. D’autant que le traité de Versailles du 28 juin 1919 a été un des principaux instruments de propagande du national-socialisme qui s’installe finalement en Allemagne en 1933.

Comment les dirigeants pouvaient-ils régler le conflit qui a fait tant de morts et de destructions ?

Sur quelles bases, selon quels principes ? Les traités de paix dont accouchent les dirigeants pouvaient-ils maintenir une paix durable selon le vœu émis dans les 14 points de Wilson (janvier 1918) ?

Ces questions nous interrogent aujourd’hui sur la manière de faire la paix après la guerre et sur la difficulté de fonder et rendre pérenne une unité de vue et de destin en Europe. Elles invitent également à penser l’héritage de la guerre, et notamment la manière dont elle est mise en mémoire par les sociétés française et allemande. La reconstruction, les monuments aux morts, les productions locales de textes mémoriaux disent le traumatisme de la guerre. Comment la guerre a été "remémorée", "rappelée" ou "rejetée" (premières associations d’anciens combattants, monuments aux morts, pacifisme, les premières rencontres pacifistes franco-allemandes, procès en réhabilitation des "fusillés pour l’exemple", les associations nationalistes allemandes qui rejettent les "traités de paix", ...) ?

Les élèves français et allemands sont invités à s’interroger sur l’histoire de la construction de la paix entre les ex-belligérants à l’occasion de l’année scolaire 2018-2019.
Ils veilleront à travailler sur des sources contemporaines du conflit et de l’après-guerre, tout en émettant des réflexions sur la question de la paix en Europe aujourd’hui. Il leur est proposé detravailler à partir d’exemples locaux : presses, monuments et traces dans les communes, les départements.

Les travaux réalisés en tandem franco-allemand, illustrés de documents d’archives commentés, sont privilégiés.

Règlement du concours :

Qui participe ?
Le concours d’histoire scolaire est un concours franco-allemand. Il est ouvert aux élèves français de la 4 ème au baccalauréat du lycée général ou professionnel. Les élèves allemands participent de la 8. Klasse jusqu’à l’Abitur.

Comment s’inscrire ?
A partir d’octobre 2018 sur le site : www.eustory.fr

Comment réaliser une contribution ?
Une contribution peut être réalisée de façon individuelle ou collective : soit par un groupe d’élèves, soit par une classe entière. Les élèves peuvent être accompagné.e.s par un tuteur ou une tutrice qui peut être leur enseignant.e. Une
contribution établie en tandem franco-allemand est privilégiée (un.e élève français.e peut coopérer avec un.e élève allemand.e, un groupe d’élèves français.es peut coopérer avec un groupe d’élèves allemand.e.s, une classe française peut coopérer avec une classe allemande).*

Toutefois, une contribution mono-nationale est acceptée (réalisée en travail individuel ou collectif). Dans ce cas, une partie de la contribution doit faire référence à l’histoire allemande et/ou l’histoire européenne (par exemple par le choix de sources allemandes ou européennes).

Bien évidemment, des enseignants d’histoire peuvent coopérer avec des enseignants de langue, d’arts plastiques, de musique, etc.
Les contributions doivent avoir été réalisées pendant l’année scolaire 2018/19 et ne pas avoir été présentées ailleurs.

 [1]

[...]
Pour lire l’intégralité du règlement de concours, il convient de télécharger le document pdf joint.

Comment soumettre une contribution ?
Une contribution accompagnée du carnet de bord est à déposer jusqu’au 25 mars 2019 (avant minuit) sur le site www.eustory.fr.

Voir en ligne : Eustory - France

Notes

[1*NB : Dans le cadre du concours d’histoire scolaire EUSTORY-France, les rencontres de classes partenaires françaises et allemandes bénéficieront d’un soutien prioritaire de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) selon les directives en vigueur.

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